jeudi 30 juin 2011

Qui plane sur la vie, et comprend sans effort le langage des fleurs et des choses muettes.



Elévation

Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par delà le soleil, par delà les éthers,
Par delà les confins des sphères étoilées,

Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l’onde,
Tu sillonnes gaiement l’immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.

Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides,
Va te purifier dans l’air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.

Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l’existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d’une aile vigoureuse
S’élancer vers les champs lumineux et sereins,

Celui dont les pensers, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
—Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes!

Charles Baudelaire

Cela reste une question importante. Ou non.

quelque part sur un kiosque public - ban impudique offert aux regards


Mais quoi Bibi, que veux tu ? Décomplexée coincée entre la parfaite copine qui joue au foot adore le sexe et ne pense que jeu vidéo - à l'Américaine - et les zgegues affolés - à la Française - par Nikita. Étrange au premier abord comme un premier soir de se coucher dans un journal pour réussir à se faire voir parmi la panoplie des nouvelles actrices. Tout ceci pose question et donne à voir les solutions, visiblement bien apprêtées. 

Il y a pourtant un peu de tristesse futur dans ton sourire charmeur, un recto décelé peut être, par derrière ce fou des couvertures, une 4ème, une dimension qui tente de rester inconnue. L'image et la composition, comme un rôle. Un miroir aux alouette ou un attrape nigaud pour donner de l'humour ou du sens aux corps livrés en pagaille. 

Face à ceux qui préféraient voir du chocolat* (ACTION ! Chocolat !) sur Carole Laure* (première chanteuse western topless du continent* - avec l'accent qui sied) ou Maruschka Detmers dans Le Diable au corps de Bellocchio (et sa si fameuse scène), ou pourquoi pas Union Magazine (tsss* que croyait-on), il fallait bien trouver un créneau pour les horaires roses et solitaires. Une accroche solide, direct et sans ambages. Du rentre-dedans à la couleur saturé et aux phrases chocs - faciles à retenir, et du premier coup d'œil. Le tunning de la concupiscence.

Mais enfin, en 2011, à l'époque du net pas net, que reste t-il de ce papier glacé qui à représenté l'interdit des ados d'avant ? Le même archétype beauf et la vanité des désirs transformés en marchandise, comme tellement d'autres choses. 

L'artisanat (de l'industrie du sexe et/ou du divertissement) ne ressemble pas à l'art, ce n'est qu'un savoir faire, finalisé. 
Où se trouve le moyen de fixer ce qui anime vers le haut et non vers le bas si ce n'est justement dans l'art. Faire monter le désir au travers des envies de voler de toucher et de penser restera ardemment une idée pleine de jeunesse et de sensibilité.

Fumer sur scène... tsssss.

cliquons sous les sunlights !

Comme en Tchèquie, le ciel de Nancy.




mercredi 29 juin 2011

L'hips de Tchèquie.

 sacrés Tchèques*

L'érotique conduite des brunes aux ongles vernis de rouge. Leçon n°1.

mutine Muti, clique du bout des doigts


Elles sont brunes brulantes les brunes piquantes, enrobées moulées de vinyle et ce rouge aux ongles qui tranche et découpe le bout du doigt, les yeux qui figent, et verts certainement, tant qu'à faire.
Le poste de pilotage prend des allures d'espace hot S en l'air. Heureusement il vole tout seul, ou presque, avec l'art et la manière, "and use your fingers too this time, pfuiiiicchhhhh, gently darling, it's extremly sensitive (mais mais NDLR, de quoi parle t-elle ?) like me", et voilà l'essentiel en tête, car pour le reste "maybe i'll show you some time".

Décidément les "secret pleasure moon" emportent les sens dans toutes les direction, un feu des artifices au service des intentions pour binômes.
Et chacun son style n'est ce pas Princess Aura, un jour reine des cambrures*, et l'autre romantique, avec ce-petit-accent-si-charmant* ?

Les brunes bonbons tellement séduisantes si bien roulées à ce point enivrantes, captivantes, et bah alors pourquoi ne pas mourir, finalement ? Bon. Okay. Kiss.

Heeeello!  Aie. Ça ça sent l'entourloupe. You are playing with fire Aura dit-il d'ailleurs... of course i am. Ah ! Traitresse !*

Pffff. Et c'est qui c'blond ? Allez, musique !


le clip le ciné-concert le thème ? à cliquer.  
Flash Flaaaash ! I love you ! We only have 40 hours to save the world, dit-elle

... et les deux fantastiques graves du piano.

Ce fut, l'U4.

vidéo de Cathy Rohr

Klaxoons* (Cie Blah Blah Blah* - blog*) à l'U4 d'Uckange* le 11 juin, décorum excessif, groove lourd, noise indus, course à pied baryton en main, phares plein feu, essuies-glaces sonores, portières sonorisées, radio-K7 à fond de caisse, batteries-fondations, électroacoustique en fusion, tout impro tout impro tout impro, l'industrie au feu acoustique !

La suite ? Rendez-vous au Hop Hop Hop Festival* le 9 juillet

mardi 28 juin 2011

Ouh la !

L'homme au vertige - Géraldine Milanese

Et si St Ex. avait raison pour l'essentiel ?




Voler. Ou simplement prendre l'air, s'élever, justement se rapprocher. Le blanc velouté au fil d'un bleu, et la souplesse d'une traversée, transport transparent, le feeling d'un invisible. Tout ce passe dans ce rien rempli qui fuit devant les yeux, en dessous des nuages cotonneux et par dessus des terres chauffées et exaltées, une incompréhensible matière de masses mouvantes qu'il faut saisir, embrasser, du bout de ses ailes. 

Planer c'est choisir de ressentir, sans fuel et sans mazout, de se poser au milieu des courants d'air et de tenter d'y rester, s'y épingler. Manière de légèreté et de laisser aller, élégance et courbes entremêlées, comme un silencieux et délicieux corps à corps.

Le bruit d'un planeur au sol est étrangement prosaïque, entre câbles d'aciers et toile plastique, variomètre muet et badin à zéro, radio désactivée et le reste vautré. Une petite mort qui attend d'être programmée comme une banalité.

Car le véritable jeu des aérodynes, bien sur on le sait, est dans les airs. Là où le souffle chante et rempli les veines. Une glissade, le sens des sens et des ailes, l'esprit affuté par cet immense domaine qui se donne à qui veut le prendre (et même vers le Mont Blanc côté Chamonix pourquoi pas* - dommage que la musique dans cette vidéo y soit si nulle, comme quoi, même dans un si bel exercice de finesse* les gouts ne s'y trouvent pas complétement emportés).



Beauté de la pensée et hétérotopologie.

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lundi 27 juin 2011

Piqué d'une beauté.

Lundi pour tout le monde (bien que le monde ne soit pas le même pour tous le lundi, tout de même).




C'est lundi


Que l'on saute* ou que l'on flâne, dans le airs ou sur Terre, entre la frontière ou simplement à côté du parterre, que l'on soit musardise jolie maitresse ou aéro-jolie Svetlana (***), têtes en l'air, avocat tempes grises, magistrate super blindée ou chanteur pour midinette, blogueur de nuit ou joggeur de jour, canon trublion ou beau tromblon, simple badaud du temps qui passe ou métaphysicien des désespoirs qui restent, poète drogué aux évasions à colorier ou premier degré shooté aux gnôles des 40èmes de nuit, l'un dit lundi et à l'autre dit dis moi oui, c'est le jour meilleur, celui d'un début de printemps ou de cœur ou de douceur ou de fleurs ou de retournement de situation, l'amourette ou le rien, lundi, ma chère, mais c'est tout l'avenir, le demain et le lendemain, bientôt le WE et bientôt la suite, la fin ou encore, lundi chéri honni, le jour qui donne envie ou qui ruine la vie, lundi au lit sous la couette, orange ou grise ou sans, lundi surgit, ce sacré lundi qui chante et déchante, c'est comme ci c'est comme ça, un jour sans ou un jour avec, qu'on on ait une grosse ou une petite (étoile, voyons), un gros ou un petit (nez), c'est pour tout le monde pareil, décidément, rien à voir avec le jeudi, pauvre milieu de semaine même si c'est après le mercredi (jour sans peines et de frites et des pauses scolaires - jour stochastique en forme de pochette-surprise), non le lundi fait jeu à part, un truc perso que chacun boulotte comme il peut, sous la pluie sous le soleil  ou en baignant dans le présent cathodique, un parfait petit jour multifacettes. Et aujourd'hui, 27 juin, surement encore un jour plein à craquer d'inespérés, non ? Allez hop hop hop !

Lundi quoi !

"Mon corps c'est le lieu sans recours auquel je suis condamné". Alors l'utopie, pour "le pays des fées et des magiciens" ? Oui, mais le corps encore ! Puis... l'amour.

partie 1

partie 2


dimanche 26 juin 2011

Hey Peter !

ça se clique ailé, pardon, allez....


La vie sur Terre ne t'a pas lassé mais quand même voler un peu encore on ne peut délaisser. Apprécier le froid du matin et le café chaud, un clope ou le regard d'une belle fille pendant une balade rêveuse dans les paysages que l'on fait soi a l'unique de l'unique. Pourtant, aussi, ailleurs, l'utopie des corps enfin posés c'est pas mal non plus. Ou rien. Qui sait ? T'étais beau dans Les ailes du désir, un brin philosophe et bien lucide sur ces choses, petites, qui ne disparaissent que si on ne les aiment pas. Question de regard, de regard et de temps donné - ou volé, qu'importe la manière de prendre le monde lorsque ce n'est que pour le déshabiller et le savourer, délicieusement. 
L'élégance des délicatesses et de ce savoir de voir. En transparence, les présences sont là, toujours et encore, flottantes comme des totems et des mémoires, une allégorie de ce qui marque les alentours et donne une couleur à ces gris. 

Cela se voit dans tes yeux, ceux du Peter comme ceux du personnage, il y à un truc qui traine, une énigme sur la beauté du monde, ce "hasard" dont Terrence Malick souhaitait montrer et faire sentir dans The tree of life, une stupeur qui surgit sans prévisions et sans recettes. 
Alors, dans un premier temps, simplement saisir cette chance d'être ici et de pouvoir dévoiler des mystères permanents. Et puis après, qui sait, qui sait....

Ah ! Bill, l'habile habité.


Suspendu, 

volant 
au ralenti, 
dans les airs 
imaginés, 
ou le mystère 
mystique 
d'un écho de 10 secondes 
mort, 
sexe, 
image, 
les Hommes, 
l'eau le feu, 
le regard et la vidéo, 
l'espoir et la condition, 
la fraternité et l'amour, 
le corps 
et comment sommes nous 
au monde, 
quel est donc 
cet être 
qui est 
en ressentant. 
La 
beauté 
d'une idée 
et 
du partage 
des 
sensations.





tout ce clique, yep

Mourir pour des idées, d'accord... mais avec le sourire ! Et puis c'est simple on prend la porte sur ses genoux et on saute.


samedi 25 juin 2011

9:01.

clique et free


Le public ? Quel public ? Parfois l'art n'est pas une rencontre mais une affirmation. A prendre ou à laisser. A 9:01 tout est là ! Pourquoi changer, il ne faut pas changer il n'y à rien à changer, c'est un feedback, un ballet de deux, une course poursuite à la Bullit*, parfois le public demande et reçoit, parfois il est là mais ne comprend pas, ce qui n'a aucune importance. Le temps est en cours. Les équilibristes de la création le savent, seul ou accompagné, il faut y croire, c'est le seul comburant du carburant. Cette part est irréductible, il s'agit même du noyau dur des singularités et des justesses. L'avancée comme une traversée.
Sax sur l'épaule, Z s'en fout et il à raison. Une partie de la planète attendra encore un peu pour prendre son pied et ce n'est que l'histoire de l'histoire. Qu'importe, ce silence est une merveille, de tension, d'existant, d'exactitude de ce qui s'est passé, un moment unique non-renouvelable et très précieux. Un truc à soi et à défendre, contre les vents et les marrées.

On vide la salle ? Ben alors là mon poto, faut continuer !

- - - - - -

John Cage aurait aimé que les gens dansent après une prestation plutôt que d’applaudir. Ce serait aussi beau que ce silence incroyable qui subsiste, chargé de lumière et de ce qui s'est déroulé. Une ode collective à ce qui peut parfois se révéler. L'émotion d'un instant sans possibilité de prédiction, de récupération, de répétition, l’éphémère du tout et le rien transmuté en or d'oreille.


vendredi 24 juin 2011

Textile et art, les reines du fil !

ça se clique pour sur !


L'air de l'art est dans le fil qui court dans les entrelacs, dans les noirs et blancs et tout ce tissu qui se dessine par le dessus et par le dessous, cousu. Image empilée et pensées projetées, ça file doux, d'aiguille en aiguille, paysages et souvenirs transformés, horizons ouverts et partagés, comme cela. Il y a même un blog !

Zones floues.



Lucidités des étrangetés ou le siphon des synapses qui tournent en rondes latentes et qui semblent accrochés à la fée électricité (jolie nuit sans sommeil noyée éclairée par les pensées ou belle vibrante et colorée - Dufy* peut être - qui donne envie de jouer à la fantasmagorie c'est selon, c'est de temps en temps, c'est jamais pareil), et le cœur qui traine au milieu du fatras des mots comme une splendide chanson de Christophe*, sur des temps différés et des a-pesanteurs d'un vol terrestre, par plaisir. 

Ce sont les zones floues, des endroits qui louchent, des moments qui se touchent, entre deux journées qui chaloupent et se tortillent au milieu des envers d'un endroit, là où les ombres dansent en se décrochant et où l'imagination devient fertile, silencieuse. 

Rêver éveillé, la nuit, parfois, c'est un no man lands rempli d'un vent d’été, discret.

?

Temps au temps, musique toujours.


puis, le temps passe...


et la musique s'accroche, rock'n roll

Branks, Tchèques for free (and money for nothing)



radio nationale






Les branks à Ostrava invités par l'Alliance Française* et la collaboration Région Lorraine et la Région de là bas.... tout un programme phonétique. Brankzs ? For free !

jeudi 23 juin 2011

Chassés croisés un peu embrumés.



Les retours de tournées*, dès potron-minet, drôle de final, voilà le monde à l'envers. Les camions poubelles brinquebalants remplis de tintamarre chaloupent du derrière et les oiseaux en fête se draguent à la pelle. 
Au même endroit, à moitié sur le trottoir, rive de la matinée qui se lève, les noctambules joyeux vociférants des soirées à peine terminées déambulent encore comme des bateaux ivres. L'esprit est ailleurs. 

L'a-pesanteur des pesanteurs, l'à côté des grandes journées et le plaisir des petits riens, et l'aube qui pointe le museau, déjà. 

Ah ! Tiens ! 

Bonjour. Bonsoir ! Les uns rentrent les autres partent, quelles drôles de manières... 

Eh ! Tiens !

Bonjour. Bonsoir ! Il est presque 5 heures, les uns se couchent et les autres s'éveillent.

Vraiment. Le monde et son contraire.


Qui es tu ?



Les vieilles marches en ont vu passer des pépons, des pieds, des s(c)andales, des Doc's, des Converses, des talons aiguilles wahouuu, des gros lacets chinées, des baskets de marathonienne, des cloutées, des savates, des va-nu-pieds, des ballerines ou des gros godillots, des claquettes légères légères légères, des amants des amours des flirts des corps en folie, des tatanes des mocassins, des Clarks ou des Kickers, des grolles, des shoes, des espadrilles du Sud, des après-ski de Chamonix, des Snow Boots!, des souliers ou même des charentaises (pas longtemps), des bottines de la mort, des chicos, des pas chères, des hors de prix, des Converses - encore - des mules et des babouches pourquoi pas, des chaussettes des bateaux et des croquenots, des galoches (non, non, des chaussures), des souliers, des pompes (m'ferait vingt...), des bat-en-courant et des cache moignons, des échasses à poules, des lattes, des reniflantes et des ripatins, des sclaps, des targettes et des tartines ou des tiges et des vernis, des pantoufles, des ribouis, des salomés, des rossignols, et tant et tant et tant...


Et toi... qui es tu ?

mercredi 22 juin 2011

Les cieux Tchèques.





... et les nuits Tchèques.



Pffff.




Piétiner le vert et laisser tout sur place. Patienter, attendre, taper des baskets, laisser aller, rêver, se dodeliner, s'impatienter, s'arracher les idées, tout casser comme des Who*, crier dans l'hygiaphone ou le téléphone, se détendre, laisser béton dans le vague et l'âme et le bout des pensées. 
Image synthétique, ancre sympathique en substitution de cette jolie réalité éloignée un temps, peut être, lunatique lune à lubies, cœur d'ambre en vol plané du côté des philosophies désarmantes - puis les champs de verdure imaginés, folâtre d'envie et rempli d'espoir, sautillant des joies légères et sans autres présents que celui qui sourit. 

C'est celui ci, le temps des autres choses qui se matérialisent dans les regards ivres sans alcools, voilés d’échappées, tout cerveau dehors pour faire parler la poudre d'escampette et se pendre au ciel évadé, assoiffé. Vaticination confidentielle des fabulations, tocsin des béguins à la dérobé et fugitifs. Comme un baiser volé, encore.
Pffff...

C'est pas gagné de flotter les ailes dépliées au dessus de l'île aux plaisirs et des rubans de pensées. Un petit vélo dans la tête.... Mais le ciel appel, mais l'air soulève, au dessus des près et des tapis verts, un souhait, une aspiration à décoller, se délester, prendre l'air et avaler le temps les yeux grands ouverts.

Lunatique lune à lubies...






Et pendant que le vert n°2 (l'alter, le vrai) gigote en Branks* à Ostrava* au beau milieu du continent (du 19 au 23), les idées pré-enregistrées se posent sur le coin d'un blog. Qui sait, à ce moment, tout le monde sera peut être déjà mort !? Eh !



... flute qui traverse...

mardi 21 juin 2011

Le bleu de Tchèquie.

ça se clique bien sur

Les Branks à la poursuite du diamant vert.


L'aventure
"Les Branks en République Tchèque"
se passe
ici.





Charlie so free.

 un vol avec Bird ? clique...


T'es vieillot mon oiseau et pourtant on dirait que t'es toujours aussi super moderne, ah mais oui, tu brille en l'air comme un sou neuf, souffle le vent incandescent et la folle envie solaire de vivre. Comme dopé. Après le temps des lustres quand même, c'est bizarre mais on entend encore la beauté de ton envie, à vif et la soufflerie qui change ton présent en notre histoire. 
C'est fou çà, non ? Malgré ce qui disparait jauni, il résiste le maintenant de nos jours retournés au fond du fond de ton tuyau d'époque - parfois un "Balanced Action" de chez Henri, Selmer, et parfois un bignou de bazar en plastoc blanc récupéré de chez elle, de chez Ma Tante*
Et oui, bah oui et bien voilà, coi du quoi sans couac du coït acoustique de ton tube couleur canard, au delà du son des micros d'avant, par dessus le style des be-boppers sprinteurs* qui se la jouent cadors des clubs, entre les notes qui s'empilent au/en 7ème pour changer détourner froisser et ne pas se faire copier, oui, ah oui, et oui, il y à ce truc, cette chose, quid, ce feu qui circule et qui entraine, cette énigme qui retourne comme une crêpe, la beauté peut être, la stupéfaction certainement de tant de vérité capturé et inventé, là, dans si peu (les 3 minutes max des radios déjà), et d'avant. Et puis ton mood* bien sur, mais comme tu dis, rigolo, "je ne joue pas de mon saxophone, c'est lui qui joue de moi".  
Il y à de l'Anthropology* dans ton binz mon bonhomme. Et ca te fait marrer de voir jouer tes anciens et de leur couper la chique pour déverser des merveilles à la vitesse de la lumière ? On t'a vu* ! Impertinent soufflant !

Alors ça c'est hors temps, tempo libre, l'amour de la musique déshabillée fissa et sans préliminaire, la part immuable - petite mort éternelle, cool hardcore, que l'on retrouve chez les créateurs de l'an 334 comme chez ceux de l'an 2156, une communauté de croyance en ce qui meut chaque instant d'humanité émerveillée. 
In the pocket mon Parker ! C'est sur, c'est certain, maintenant on le sait, c'est encore une fois prouvé, il n'y à pas de linéarité dans l'immensité des trouvailles, celles d'avant comme celles d'après ou vice versa, le grand Luna Park, car tout cela n'est qu'un immense champs d'émotions pour tous les lendemains qui se lèvent comme si rien n'adhérait au siècle déballé pour mieux s'envoler au dessus des réalités, et rester gravé. Intemporel ; même si*.
L'Age d'or ? Et bien, mon bon, mais c'est tout le temps ! Avec ce que l'on sait des passés et avec ce que l'on aimerait voit après, la création en permanente sur les ciboulots ravis, faite ou à faire, la révolution des contemporains comme ceux des temps anciens, enfin.



 Lover Man... et Charlie saoul comme une grive, tenu devant le micro par son producteur qui nous laisse un solo unique
version remasterisée* magnifique