lundi 28 février 2011

G Gotainer !

clique garnement, clique si tu veux voir les lolos de la maitresse...


Une image acidulée et bariolée, et voilà Gotainer*** le Lorrain qui donne dans le faux-semblant des variétés. Un trompe-l'œil aux facilités de filou nourri de textes qui cisèlent et donnent à la formule le choc et le chic des retournements de sens.

Gotainer, soit un bonbon multisaveurs* et foule couleurs. Un air de fille à l'ambre qui colle à la peau aussi léger qu'une récrée et un brin de poésie qui se faufile entre les entourloupes à double fond. La malle aux trésors est ouverte, version optimiste et gai luron, et ce zeste si coquin des obsédés sextuels.
Le contre-point G. Richard, c'est une périphrase permanente, le fil du rasoir des sous-entendus et des clin-d'œils ou comment vendre du fromage en chantant l'amour des beaux corps, solaires et enthousiasmants*.
La vie comme elle va, tournesols et tournetêtes des chansons Technicolor© aux senteurs de baguenaude dans des jardins fleuris et parfumés.

Et qui l'eut cru*, hein, qui l'eut cru que derrière les farces** et les galipettes* existait un vrai regard de la vie d'avenir. Le plaisir des mots des contes de travioles comme le plaisir des amours roucoucou, et des quotidiens inventifs.

PUB !*  Il est quatre heure, ah la bonne heure !

Numéro d'équilibriste verbal pour sourires et soupirs d'adultes qui se la jouent minots des ruelles et des prés hauts. Hop là. Richard alors, c'est une manière mine de rien de donner à penser les journées du bon coté des nuages.



"L'image de toi"

Un chateau dans le ciel.



Il existe des Châteaux dans le ciel*. Mondes fantasmagoriques et vivants comme un cadeau de Hayao Miyazaki* et qui donnent toutes leurs vérités aux espoirs secrets et aux imaginations épanouies. 
Un rêve réveillé, mais pas seulement. Le cœur tendre, remué tourneboulé et enivré par les émotions discrètes et très fines, Miyazaki** et Ghilbi* pour cette science, cette humanité si généreuse, et trouble. 
Un château plein de réalité, mais à la vérité métamorphosée d'envies et d'utopies aux illusions soudainement rendues possibles. Car tout est possible, et à venir.

Et une rencontre*. Qui va tout bousculer si même sous la pluie le soleil brille*
Ce sont certainement des histoires nées d'une filiation aéronautique*, des aventures à prendre l'air qui se donnent libres et lumineuses à qui sait saisir le tremblement charmant des petits et absolus bouleversements.




Sw-chwwiiiist !

oui. clique.


Les plaisirs de la musique qui chuinte, qui siffle, qui crisse, qui claque, qui frit, qui tremblotte, qui vibre et zozote et bégaye, qui frise, qui strie ou déchire, qui grince gémit frémit bouillonne détonne, qui ronfle et résonne, gronde et souffle, gazouille vrombit, qui chuchote ou murmure ou frictionne ou caresse.


oui. appuie. ou commence par le 1

dimanche 27 février 2011

Tourne-têtes et bonheurs.

1 2 3 4 5 6 7 8

Simple et grand, simple comme un tournesol. Et basculante, et tombante, et penchante, et troublante, et tournante, et séduisante fleur au soleil comme une incroyable complexité des sentiments. "Le bonheur, c'est peut être la soumission à l'ordre naturel" dit la TV au coin du salon à qui veut l'entendre.
Va comprendre Charles, le pas prévu l'incompréhensible des élans et des sentiments du corps du cœur et des autres raisons.

Et le sublime renversé par le sublime, étonnant tropiques. "Terminé ? Non, non, ne coupez pas...."
Il y à comme un air de Mépris* dans ce bonheur qui se prélasse et se laisse aller aux ordres naturels. L'invention quotidienne ou l'invitation des plaisirs de la lumière. "Laquelle tu préfères toi, comme femme", "Moi ? Toi". Et tout le monde au Château, pas au Castel, au Château, comme au ciel, comme en l'air. "C'est du miel qu'elle vous prépare votre femme ?". Elle est belle elle est légère, le parfum libre qui flotte au dessus des têtes et déjà ce doux sourire d'un plaisir mélangé.

"Dedans !". "Dehors !". Et l'addition.

Le film d'Agnès*, trésor déniché par un esprit-soleil de chineuse,  restauré à la vue, truffé de circonstances et de mots qui d'un coup d'un seul volent au secours des quotidiens. "Le mystère". "La tentation". "Je t'aime" dans "l'azur". Et le dring de la sonnette qui donne le coup de grâce.

"Quel bonheur". Et ce silence.... et ce bonheur.



La vie double. La vie plus.



Et si la vie était double. Ou plus. Un envers un revers, l'ombre aux allures métamorphosées et qui racontent, autre chose, une autre histoire un ailleurs, rêvé, ou simplement dévoilé, étoilé. Les réalités ne sont pas, plus, forcément, uniquement, ce que l'on voit, mais alors, la réalité, cette sacrée, la fameuse, n'est pas uniquement ce que l'on perçoit, mais aussi, mais, enfin mais dès lors, la réalité, l'autre encore, la fumeuse, heureuse d'à coté, pourrait être, également, de la même manière, ce que l'on croit, ce que l'on veut, s'inventer, espérer.
La vie rêvé, des anges, des gens, inventive désespérée, n'est pas à oublier, à jeter, à rancarder, mais sans doute aussi, certainement, à visiter, comme un supplément, une fondation, l'élévation.
Cela se passe derrière le rideau, projeté, emmené, gardé au secret, et tellement, tant, très amoureusement, préservé, choyé, le jour d'après, et de suite de l'autre coté, dans l'envers des aspects, l'enfer de la vie simple au paradis de la vie plus, une chinoiserie, quoi, qui donne le la coi espiègle et des idées et des idées comme un coït, des deux, réalités.
On pourrait espérer, retenir, sentir, venir, l'un dans l'autre, et ce derrière qui file bon train, devant, ou, vice versatile échange de pensées, des deux mondes, des deux apparences, semblant autre mais pas, que, trompeuse, sauf de l'ennui, sauf de la simple, vie. 
Il faut apprécier les dichotomies, les hiatus et les fantasmagories, scories délicieuses, fentes et trésors, et, une frontière, invisible, inutile, qui ne fait rien, qui ne dit rien, et laisse, encore toujours souvent, passer, transpercer et piocher, une, espérée.


clique mon bon, clique....

Walking on the moon.

Les Souliers de Arno Fabre, et autres***


Ça va de la Tong à la Doc, du soulier vernis au soulier décrépi et ça se balade dans les esprits sans bouger du pied-à-terre. C'est une installation comme on pose un bibelot ou un bijou, une sorte d'amusement au départ bien simple et qui d'un coup d'un seul par le rien et par l'embusqué transporte les cœurs et les raisons au delà des mers et des explications. L'art brut d'une marche à pied élève les marches d'une création.

Brodequin suspendus, godillots frappés et le bout d'une semelle qui caresse ou chevauche, le bruit le son le clapissement le couinement et le choc des posés et des envolés. La poésie surgit de toute parts et fuit de là où on ne l'attend pas.

samedi 26 février 2011

Ce truc...



... que l'on a dans la peau. Inexplicablement, comme un moulage ou la sensation indélébile et définitive d'une embrassade qui à raison s'éternise. Question de feeling, de doigté de couleur de son... sans doute, peut être aussi ses courbes et ses tics, ses défauts et ses particularités, les broutilles et les babioles anodines qui ne se dévoilent qu'à force de fréquentation. Une sorte de délicieux fétichisme pour certain et une curieuse complicité pour d'autre, les retrouvailles déconcertantes décoiffantes pour tous, avec une histoire et le futur parfumé que l'on voudrait partager.
Les esprits créatifs thermomoulés aux contours cursifs et aux déliés débridés donnent à inviter. C'est un pas de deux, une approche et parfois le close-combat des personnalités et des contraintes suspendues à chacun.
Mais au final, on les a dans la peau, ces trucs ces choses ces machins, dansant autour des yeux et mêlant les surprises aux révélations, comme une chasse au trésor.

Les émotions d'un instrument à souffle et son soupir ne se conçoivent qu'uniques. Celui qui se donne celui qui résiste, et vice-versa au gré des quotidiens atypiques et imprévisibles. D'aventures en aventures, en haute mer ou en salon cossu, saxophones et flutes au delà des mers des terres des inquiétudes et des occupations de l'esprit, se promettent d'ouvrir leurs espaces acoustiques et de toucher le début la fin et le nouveau monde.
Ca marche aussi pour le tuba ou la batterie... bien sur, bien sur. Une épopée des circonstances, la sensation des lubies et le petit à petit qui s'insinue et s'impose.




Curieux ce qu'un musicien peut trouver de fascinant dans le chant d'un instrument. Il y à là et douleurs et bonheurs, un acharnement à faire vibrer et trouver au fond des coffres des pépites vastes et riches comme  autant de mystères.
Une histoire de jeu de piste, l'Odyssée des ors et des émotions, la brocante ravie des tubes à air de corps et des souffles à fleur de peau. Au fond des culasses dorées, des bocaux et des anches qui frissonnent ou des têtes envoutantes de belles traversières, existe cette terra incognita qu'il faut aller chercher.

Ou peut être n'est-ce qu'un subtil miroir aux alouettes. Fieffé mirage. Ces métaux et ses alliages ne seraient-ils au final que l'emballage transitoire d'alchimies encore plus précieuses ?
L'endroit où se déshabille la respiration rêveuse d'un être cher et de chair, blotti au milieu de ce petit coin de matière dorée ambrée qui escorte les quintessences et les alcoolats en train de se révéler. Le corps métallique comme alambique des exaltations du soupir et du souffle venus accoster.

On pourrait réduire tout ce cirque à la mécanique des fluides* et ne penser qu'aux tringleries et tuyauteries des amours en train de s'emmêler, mais point. L'essentiel ne se produit qu'en secret, ce n'est pas une pornographie du tout montré mais une part d'invisible pour toucher et éprouver ce qui survol et retient. Au cœur de ce chaudron cuivré se dénude le fond de l'affaire. Vents et brises s'embrasent et s'embrassent, emportant le sentiment et le secret de passage. Le son d'un instrument n'existe pas, il ne peut être que le bouquet final d'une grande histoire en train de se fabriquer et de s'inventer.

Et lève le voile comme on lève les voiles.


vendredi 25 février 2011

Time is on our side.



Échouage et crustacés. On pourrait croire que le yellow submarine s'est mis au rencard, rangé des ballons et en père peinard. C'est une tristesse des béguins et une apnée des sourires, un petit coin sans plus rien, un abandon des grands océans, des beaux espaces et des inoubliables panorama, cosmorama de merveilles sans limites. 
Tout un monde en rideau qui va tenter de survivre dans le milieu plastique d'un aquarium de souvenirs.

Voila l'infortuné bathyscaphe en bibelot de bord de vitre, à l'ombre des quotidiens qui défilent et qui glissent par dessus les mers fac-similées et apathiques. De ci de là trainent un ou deux cailloux bleus et rouges falsifiés, quelques algues de contrefaçon mauvaise imitation kitsch de la réalité. Il flotte comme un air d'imposture, le faux ne fait pas tant vibrer.

...il y manque cet air frais de la cime des vagues en train de rouler et des horizons aquatiques saturés d'aventures inouïes et promises... il y manque une piraterie des esprits et l'assaut sans retenue des carcasses et des palpitants... il y manque ce sentiment de ne plus compter ni l'avant ni l'après et de jouer au gré des élans et des envies, il y manque presque un truc à la James Dean...

Les trois ou quatre clampins à la tunique de clown qui flottent vaguement dans les 30 centimètres d'eau traité n'y changeront rien. L'aquarium, même au son des cabrioles pour oublier,  ne remplacera jamais le large et les immenses surprises d'une ile.





Pourtant, là, au fond de ce bout de mer de salon, le temps va passer, se mettre au vert se défaire et se refaire en pariant sur l'âme de fond qui va subsister. Les grands espaces finissent toujours par se faufiler au cœur des cœurs pour avoir raison.


Time is on our side. 

Oh yes it is.

One two, one two.

 

three four, ca se cliques non mais des fois.....

mercredi 23 février 2011

L'appel des lunes.



Le sex-appeal sans origine et sans contrôle. Encore un truc qui vient de nul part et fourvoie les yeux et les esprits qui tentent l'équilibre. Sur le fil du rasoir d'une alchimie incompréhensible, point de beauté en jeu, point de rationalité ou de séduction organisé mais le sentiment brut qui fait du croche-pensée.

Mais d'où cela vient-il, qui le saurait qui le dirait. Il semblerait qu'en messagères effrontés la chimie et la substance, sacrées garces, s'en mêlassent* en y jouant de la stimulation camouflée, mais pas seulement pas seulement, une simple molécule mal placé ne saurait suffire pour expliquer et les ardeurs et les enthousiasmes, il existe forcément certainement un tout, un style, une manière et parfois un geste, juste ce geste, celui qui emporte sens et raisons dans les attirances folles et sans retenues. 

Et les lunes qui se faufilent qui se précisent emballant corps et cœurs aussi, comme si de rien n'était, comme de toutes les manières.  A Paris dans une grande lunette / On fait voir la lune pour deux sous / Quand serons en tête à tête / J'te la ferait voir pour rien du tout*.

Le temps immobile et l'art des habiles qui se faufile.



Les temps habiles s'étirent au milieu du temps encore habillé d'habits immobiles. Douce sensation que ces entrefilets emportés par les intentions du déplacement et les existences mobiles. Il y à comme un souffle d'air qui se faufile qui se glisse parmi les réalités figées en train de se retourner ; l'envie goguenarde pousse aux cabrioles, le temps doucement lentement mollement progressivement babille. Télescopage d'échelle pour la tectonique des impatiences.  

Mobilis in mobile.
L'art de l'immuable qui vacille demande son temps. Alors en attendant, voilà l'entre-deux qui joue les raffinements sans encore savoir sans déjà pouvoir ni prévoir ni sursoir. 
Doubler just in time et tenter le bout d'horizon. Nul fuite nul escapade nul dérapage, mais le regard qui porte et tente la curiosité et la sensation de l'avant qui approche qui vient qui débarque et déboule. Et à fond la gomme. Pendant que les cocodès et les mirliflores s'occupent du désir  plastique et alentours, le sens de la poursuite élective écrase le champignon et ouvre la voie aux lendemains enchantés. Incandescence des indécences en devenir.

Coup de théâtre. Soudain, l'électrique se faufile dans les quilles statiques, on dirait l'art habile des mots qui déshabillent, d'un coup d'une envie, pour séduire pour faire vibrer et pour parler loin au loin, et pour l'autre voix là bas, là où les pensées fragiles apparaissent et séduisent de phares en phrases.
L'encre sympathique et numérique attrape les habiles pensées télépathiques. Subtil manœuvre de mobiles qui jouent et se plaisent à distance - en s'impatientant du temps immobile. Vivement que ça change, nom d'un Playmobile !

mardi 22 février 2011

Yellow Hello !



Un joli vol-au-bonjour tout en bulles et en douceur angevine, on dirait des risettes on dirait une fête, de la fraiche. Un bel air sub soleil en tout cas aux rondeurs magnétiques et aux couleurs multi-pétulantes, drôle de coin matutinal.
Charmant sous-pull des journées à venir, lux aux bosses impudiques aux élancements bien serrés. C'est une vitamine un défi un pari pour le jour enjoué et le reste qui file vif dans les virages mirifiques. Épatant ça.
Hello! submarine des réveils aux gaietés de fée, une Venus entrevue et déjà toute bue si ce n'est la berlue de ce d'un coup toute nue. Hophophop! la matinée dégustée et la journée ready à être mangée, faut pas trainer devant le verre déshabillé vidé et vite avalé, la suite ça promet !

Les nuits longues.



Parfois, la nuit se donne à la longue. Un étirement magnétique, sans début ni fin, comme une traine d'éveillé. Hypnotique.

Dans le coin, un film super-8 déroule sans histoires et image après image ce qui pourrait bien se passer, ce qui pourrait s'installer. 

Il n'y à pas beaucoup de bruit si ce n'est ce silence gros grain qui s'empare de l'espace et du temps. Les nuits longues sécrètent la résine des futurs fossiles, mille paquets de souvenirs et d'envies succincts aux tiédeurs jaunies de succins, secrets de larmes, comme autant d'espoirs comme autant de mélancolies qui s'écoulent et terminent leur course au cœur de bijoux accrochés épinglés.

L'esprit des lendemains décoré.

Au revers d'une pensée solitaire et oublié, parmi la nuit longue, il existe de doux présages, des divinations fantasmées et de savoureuses perspectives étoilés. Des horizons lumineux de soleils désirés, des panorama de western en full Technicolor©, de la 3D dolby stéréo THX, et encore et encore, ce mirage comme un château de sable ou le  Royaume des chats*, pays rempli de merveilles qui s'étend, s'agrandit se déplie dans la nuit qui rétrécit, se donne se plie.
Elle s'offre pourtant la mutine la cynique jouant la montre et les heures perdues, les rêves envolés dans les trêves et les sens dilapidés. Mais au cœur de cette voluptueuse invasion réside et résiste toujours une pensée, un espoir et une secrète destiné.

L'esprit des lendemains éveillé.

Dans le coin, un film super-8 déroule sans histoires et image après image ce qui pourrait bien se passer, ce qui pourrait s'installer. 

lundi 21 février 2011

Phantom Flex.

 
ca-se-clique-pardi...


Le monde change par le regard. La preuve en images (2564 images/seconde) par la "Phantom Flex"*** prolongement numérique des premières recherches d'Edward Muybridge* (la technique extraordinaire des douze appareils photos qui permit tout de même de savoir que le cheval au galop décollait en effet à un moment donné les quatre sabots du sol).






La décomposition du mouvement. D'un coup d'un seul, par mille images d'une fraction de temps découpé, changement d'univers et voici un ballet de pièces ou la déformation élastique d'une goutte d'eau. Tout comme le coin quantique* change d'échelle et de loi physique, voilà le ralenti qui donne l'aperçu d'une nature totalement méconnaissable, et poétique. Une révélation des techniques comme le monde en infrarouge ou en ultraviolet. Chacun voit ce qui l'entoure à sa manière (entre celui qui porte des lunettes et celui qui n'en porte pas ce n'est déjà pas le même paysage) et chaque espèce appartient à ses capacités biologiques (celles de l'ultrason ou celles de l'odorat). Mais voici les technologies au service d'une apparition, un développement inconnu et fascinant. Ce n'est pas nouveau pour la science, mais l'essentiel* qui était si invisible donne à voir une part de plus en plus vaste. La connaissance avance grâce à ce que l'on ne voit pas. La poésie et le cœur aussi.



A chacun sa philosophie.

dimanche 20 février 2011

Deux places pour le ixième.

Le vieil ascenseur aux intimes merveilles et aux boutons espiègles attends patiemment l'élévation des deux corps en éveil. Drôle de deux places pour le ixième qui songe combien ce transport à l'amour des êtres peut se révéler une si troublante fête. Un peu pompette, chancelant légèrement à la vue de ces esprits fondants aux désirs agrippés, la lumière déjà tamisé se dissipe s'émancipe, et caresse les épaules dénudées d'une poignée, jolie fée soulignée de courbes suggestives et envoutantes. Les dorures ambrées cambrées, pleines et gorgées de mémoire licencieuse, dansent comme autant de luxures épinglées tout en dessinant l'architecture d'un carrosse qui commence à peine à se dévoiler. 
Ce n'est que cet imperceptible et désuet habillage qui donne à l'ensemble le trouble luxueux d'une proposition déshabillée. Autour, la ferraille sans serrure embrasse ce petit monde joliment tape-à-l'œil et donne au vitrage jauni un air d'ailleurs et de délicieux. Ce pourrait être déjà céleste mais il s'attarde ici comme une senteur de boudoir plein de charmes et de préliminaires, une élégante impatience qui joue avec les envies et se donne un suspens de plaisir.
Au dessus, les câbles huilés et bandés prêtent leurs perspectives fuyantes aux regards haletants. Il n'est nul trace de leurs accroches et l'on dirait le ciel à porté de volonté, comme une promesse de liberté, comme une incitation à l'audace des altitudes inconnues. Le noir l'emporte et l'imagination fertile se repose alors dans la minuscule cabine chaloupé en attendant fébrile la résolution des intentions nues et partagées.

Le vieil ascenseur s'ébranle enfin et dans un bruit complice emporte au baldaquin des hautes atmosphères les deux amoureux déjà heureux. On pourrait croire un instant au Paradis.

20000 à fond au fond sans fond.



Le bel article, le beau regard. Pince de Crabe des Fruits du hasard* et de Kinorev fait un passage dans l'Est, tant qu'à faire, tant qu'à faire. 
PDC ou l'aventure de quelques instants aquatiles, et au fond, une immersion des yeux des esprits et des oreilles, apnée pistache, exploit des peurs sans risques mais pour la sensation grisante des ombres et des distorsions fantasmagoriques du réel. Finalement, le spectacle est une illusion, une danse des irréelles que l'on veut bien embrasser comme une vérité. Le bonheur de l'erreur et du faux-semblant, la volonté de se laisser aller à regarder le monde se prendre au jeu. Le spectacle est une croyance momentanée et consentie  d'une autre vie pour le bien d'une soirée.

Toucher à fond des fonds sans fond donne à chausser de drôles de surprises. Inattendu, PDC se vit en sea-movie, un excentrique grand-huit excentré qui rappel 20000 lieues sous les mers* mais aussi tous les rêves éveillés sans sens sans histoire sans terre ni double fond. Opening nights pour enfants, ce type d'échappée complice aux imaginations débridées et enfantines ne joue que sur la magie  des possibles sans limites. Et hop, pas cap !

Le monde commencera par changer avec le regard. Quel joli ciel, vert. Et le soir, il est si orangé... tout une histoire.

"Mais, qu'avez-vous voulu dire aux enfants ??!" dixit l'autre, Cassandre circonspecte. Mais quoi. Mais rien. La bonne blague. L'espace d'un instant, plus rien n'est à apprendre, l'esprit en roue libre et la fertilité des inventions sans autres plaisirs que ce qui suit.
Pof. Ouvrir les portes aux compréhensions n'est pas uniquement guider la raison et imposer le (son) message, mais proposer la possibilité d'une île, la liberté de retrouver pour de rire le monde que l'on veut bien s'inventer en observant. La pédagogie n'est plus à l'affaire, place aux poésies des sourires débraillés. Ah mais oups.
Qu'importe - parfois - et les finalités et les objectifs, tristes fers de lance d'un esprit adapté et contrôlé, ou adéquate. Apprendre le sens critique se comprend aussi par la liberté d'une envolée et d'une imagination qui se plait aux rêves étoilés. Et la beauté des néologismes guets de la survie gaie. Tiens ? Le ciel est redevenu friolet, pour l'émerveillé.

Alors oui, "medium is message" et McLuhan* avait bien raison, on peut le croire, concernant les manipulations par l'objet même de l'image et de la communication. Mais le fond de l'affaire est dans la volonté ou d'asservir pour organiser ou de libérer pour grandir. Donner un sens est à double sens. Ouvrir l'esprit aux possibilités c'est donner la capacité de croire à l'invention et aux révolutions. Les enfants, à eux bientôt l'intelligence de renverser la vapeur, de détourner de modifier de maitriser et d'étonner par le détonnant. Et d'inventer.

Les adultes auront toujours raison, c'est vrai mais quel dommage, ils pourraient bien vieillir avant l'heure de trop de certitude, abandonnant leurs lendemains aux servilités de la réalité.
Tiens ? Oh la... de ci de là, discrètement ou hurlants, quelques farfelus, quelques artistes, quelques "hommes du commun à l'ouvrage"*, quelques fous, irraisonnés ou simplement dérangés, quelques utopiques, des raisonnés pour d'autres cieux, des politiques enthousiastes et frais, des Géo Trouvetou du bien commun, la maitresse d'école ou juste quelques idées d'un "Pourquoi pas ?"* une fois pour voir, pour tenter, explorer, ressentir et ouvrir donneront une envie de regard décalé, original et singulier. Oui. L'Autre monde est déjà dans ce Monde.
Nul volonté de s'extraire de cette Terre et de ses réalités alors (son décolleté à émerveillements reste une si belle promenade dans les champs), mais le désir de croire à la possibilité que la sensibilité, l'idée, la parole, l'essai, l'audace, l'intelligence, le savoir, la connaissance, l'histoire, l'enfance et futur de l'Odyssée, la croyance, la métaphysique, la perspective, la voltige,  l'envie, la poésie, l'invention, l'art ou les maths, le ciel vert ou bleu ou rouge ou qu'importe, la pensée iconoclaste, l'erreur, l'improvisation et quoique ce soit d'autre, tant d'autre, plutôt que la rationalité finalisé, pourrait bien aussi la faire tourner.


RDV le mardi 22 février à 20h30 et le 23 à 15h à la Scène Nationale de Vandœuvre*



samedi 19 février 2011

vendredi 18 février 2011

Caillou volant.

Tempel-1 survolé par Stardust de la NASA*

Les objets inertes en forme de paradis. Un caillou volant, un banal tas de pierre aggloméré et voilà l'ensemble d'une humanité à le scruter pour y chercher les comment et les pourquoi*. Ce qui est loin fini par compter d'abord de sa distance puis de ses révélations. La distance et la rencontre*. Une embrassade furtive à 178 km de distance et à 336 millions de km de chez nous, de la Terre. 
Quelle belle idée tout de même que d'aller caresser la "chevelure" de cette comète qui vogue entre Jupiter et Mars. Une idée scientifique mais poétique aussi. Et en guise de souvenir, 72 photos en tout et pour tout de la rencontre. Rien et beaucoup.

Erotique palace.



Période de "montage", période d'habillage. Un moment mécano impatient pour châteaux à spectacle, tout un bric-à-brac en vrac de futurs à assembler. Finalement la magie des événements à venir est déjà dans tous les objets,  comme de primitifs ready-made, comme un spectacle en soi, comme la réalité certaine sur le point d'être réalisée. Un préliminaire d'heure languies pour une heure spectaculaire.

C'est un bel instant qui se précipite qui s'emballe qui s'enthousiasme. S'immiscer au montage c'est regarder le dessous des cartes, mettre la main à la pâte mais surtout se délecter de l'origine du monde et de l'illusion que vont produire de banals anodins. Tout un univers prêt à la détente. Là le jeu d'orgue chargé de lumières impétueuses et surexcitées ou ici les consoles et mixettes gorgées de sons bandés et empressés de se faire catapulter, plus loin ces minuscules chiffons comme autant de marionnettes aux histoires inattendues. L'art de l'art se faufile dans les riens, ces espaces qui se donnent et s'offrent par le détail. L'art comme une cartouche, jarretière d'un boum à sensations.




Wow ! Un peu de sexe alors ! Et de "montage". La Soupe Compagnie* enlève les dessous d'une soirée friponne et polissonne en posant les dessus des "Pièces montées", cabaret érotique à Bourg-en-Bresse* (SEM ou Semaine Européenne de la Marionnette).
Le jeu des dévoilements et des suggestions comme un grand frisson ou l'érotisme des acoustiques et le déhanchement des poupées, en cadeau, pour voyeurs bienheureux.

jeudi 17 février 2011

L'ombre à faire dire.



Les transparences au gout croquant de réalité. Ardentes dans l'ombre projeté il est parfois des impressions qui se donnent à la raison comme une vérité. Un double futé, dos au mur ou aux desseins des imaginations relâchées. Voilà l'irréel au rang des matières mobiles, floues et séduisantes. L'envers privilégié. Dans ce motif trompeusement imité, et collé, circule toute la fantaisie d'une circonstance éphémère, et bien plus, inespéré. Un temps au temps.
Comme  le passage de cette Lune, cette nuit ou l'autre, aller simple pour donner envie* parfois, ou tout simplement se laisser porter en rêverie. C'est ainsi, l'irréalité transporte ou saisi, aussi. Terriblement souveraine. Un sentiment une illusion, et ce plaisir de croire en l'unique qui ne reste, la Lune qui baguenaude telle une beauté théâtrale ou l'esprit d'une fée déshabillée qui vole dans le clair de nuit désapé. On dirait "l'heure bleue" ou qu'importe, on dirait ce que quiconque veut bien donner comme réalité aux châteaux hypothétiques.

Le monde des ombres comme le monde des Lunes n'appartient qu'à ceux qui prennent le temps de les faire exister. Forcément.

Hey Captain !

mercredi 16 février 2011

La vie tranquille.

prends ton temps... et clique


L'éthio-jazz ou afro-beat éthiopien tranquille* qui se balade entre les oreilles au gré des allures chaleureuses et optimistes. Un blues au cœur tendre histoire de laisser aller de laisser filer. Mulatu Astatke.
Mais The Ex ne s'y sont pas trompés non plus en invitant Gétatchèw Mèkurya*** pour ce son étonnement différent, le grain écorché et la séduction d'un vibrato sur-expressif. La vie comme elle va.

早安 ! Zǎo ān !

Et bonjour ! 

Comme on se lève, comme on se réveille. Jour de fête ou le coup de l'hélicoptère en sautant du lit, hop, pourquoi pas.
Après les sacrées nuits d'ivresses* c'est la danse qui résiste, chevillée aux lendemains de la bohème d'hier, qui persiste. C'était chouette. Un brin pompette et le reste qui va avec, on dirait que la nuit remplie de riolle s'étire encore au soleil tonitruant.
Esprit défait et regard embué ouaté le zeste qui s'accroche au corps, on pourrait bien une fois de plus se laisser aller. Et bise bis pour faire la bombe.
Mais c'est jour de fête, le demain des fêtes, une brindille en souvenir et ce drôle de gout ambré qui s'éternise. Comme un extrait.

Réveil rythme.

et oui... ca se cliques... étrange...

mardi 15 février 2011

Joli coucou....




La Soupe Compagnie* en résidence pour préparer des "close-up" et filer à Bourg-en-Bresse. 
Les temps larsen, feedback général et tout qui prend le son. Ça fuit de toute part, on dirait de jolis coucous de lumière qui se faufile entre les jack et entre les XLR*. Inventions et bricolages comme de vieilles dentelles d'idées pour garder cette émotion qui s'agrippe aux propositions.
Affaire de finesse et tentative d'équilibriste, la vie en modèle réduit, la vie comme elle va.

lundi 14 février 2011

Entre Ciel et Terre.



Entre cendre et braise elle fait mouche, fière et pas farouche, entre ciel et terre elle se maintient, d'une drôle de manière qui manque pas d'air, juste à la pointe de l'idée, mutine, coquine et gaiement butinée par la brise des matins ou des belles journées.

Entre cendre et braise, elle est à la fête, tellement légère cette flammèche, l'irrésistible espoir des atmosphères, et le reste avec et le reste avec.

L'escarbille, car c'est bien elle la métaphore d'une belle étincelle, qui joue au billes avec les souffles et les courants d'air. Polissons et galipettes de bluette, on dirait des arabesques. Un vol à voile au feu ardent d'une si simple élégance, d'une finesse et d'une délicatesse tellement sans pareil et cette sensation impudique d'une glisse aux courbes et contours de séductrice.
Dans l'aérosphère, la fine aux allures d'épicurienne enivre d'alcool et  laisse silencieusement l'empreinte éphémère d'un souvenir à jamais pétillant. Éthylique.
C'est son domaine. Sa Terre à elle. Son jardin d'Éden. L'endroit des envers, entre paradis et enfer, le lieu des licences joyeuses et des appels d'air malicieux. Gare aux fesse-mathieu, car ici, l'escarbille est Reine, et espiègle.

Fraise des matins aux yeux neufs et rieurs et l'esprit comme une rosée. Mouche du coche des ennuis et poil à gratter des jours gris, l'escarbille, cette métaphore cette étincelle, une fleur dans l'œil, un fruit dans le cœur.

VraOUm, BLingg, BLAMMM, TAcoTeCOtoc, Vloumm, shhhhRuuuouMMMouuuuuu, BadabBOUbaDADdadadaDA, shuiiiiiii

oui, oui, c'est Meusien, mais ca se cliques quand même....


Quand les amoureux du bruit s'y mettent, c'est un plaisir d'embrasser et les moteurs à air et les tuyauteries à l'air. Quel drôle d'air.
Rue de la casse*, asymétrique et délurée compagnie bruyante de Valentin Monnin* (et Anne Claire Jude), se lance dans l'Estafette en fête. 

Ça siffle, ca cogne, ca turbine, ca gigote même ça tremble fume et cliquette, mais oui ma biquette, ca secoue le cocotier le prunier le popotin et les peines-à-émotion, ca ouvre ça décrasse et déboulonne les esgourdes les étiquettes et les durs de la feuille, les pincés du bouchon ou les étourdis de l'excentricité, on y entre bielle ouverte et décomprimé de l'idée pour vivre l'injection des sons comme une balade en engin abracadabrantesque.
Et pourquoi pas le tour du monde, et pourquoi pas l'inouïe dans une camionnette, comme une histoire d'amourette au milieu d'un été hurluberlu, ce n'est pas rien. L'époque moderne transmuté en poésie ultra-phonique. Ce n'est pas balèze, c'est ultra-fort. Et délicieusement farfelu.




dimanche 13 février 2011

TacTic, pile à poil.

photo courtesy of  some kind of philosophie


Ah ! L'espace en vrac, silence tonitruant et berluré des tohu-bohu passés, exhibés, hop là ding, c'est l'idée d'une pépée, hop là dong, la musique d'un aperçu et l'ensemble des horloges à vue qui se mettent à susurrer le tintamarre. Hypnotique. Pornographique.

Chacune à leurs milliers de réveils et de rendez-vous galants, oripeaux voyeurs d'antan agrippés, dès potron-minet, ou pour la journée d'autant. 
Tac le double temps, tic le double sens, et toc permanent, l'avant mis après de côté, et l'après jeté avant, le reste sur la pile des heures aux minutes comprimées ou dépliées, comme un détail élastique et l'illusion du rossignol domestiqué. L'érotique tactique du temps incontrôlé, l'impatience des sonneries de recrées à venir.

Les voilà les voici les aiguilles aiguisées, talons perforants des esprits tourneboulés, mirettes ravagées. Ça se balade à oilpé* devant dans tous ces mouvements, comme le juste à temps ambré sur le juste à corps cambré, on dirait le chic piquant des heures frivoles qui vont se tatouer, ou qui aimeraient se graver. Instants logiques, sous les quartz disco électro électriques.

TicTac en tas, et électrochocs en baguenaude.

Ready rupture.

mais oui, cela se cliques... bien sur, bien sur....

samedi 12 février 2011

Les poèmes à l'eau.



Comme sous un air de Barbara*, on pourrait croire les nuits tristes et les jours en fuite, mais non, nez en l'air, esprit bleu et la cocarde noctambule, on parlerait de poèmes à la fée verte, cœur d'absinthe, on causerait de lendemains ou d'après-demains, corps apaisés, on tenterait les oxymores les métaphores ou les tropes et les salto de mots, c'est fin c'est rigolo, on sauterait de ciels en ciels et sept qu'importe, les lois n'existent pas, c'est le vol de nuit, c'est comme une île au bout des lèvres* sans quotidiens sans ordinaires juste un rendez vous, un coin un pré carré un oasis d'océan si ça existe, et les plages qui amènent et le vent qui soulève et le sable simple et charmante caresse. Clair de nuit.

vendredi 11 février 2011

La jolie chineuse du temps qui file en 1 minute et 49 secondes.



C'était une merveille de brocante, colorée et délicieusement clinquante. Certainement imaginaire. Milles pin's de pensées fleuries trainaient au milieu de chaises en roseaux jaunis et de meubles en vies immanquablement passés. Au milieu de ce capharnaüm tout apprêté, il y avait un drôle d'endroit, l'endroit des horloges. A la vue de ces petites affaires temporelles qui tournaient, les yeux de la jolie chineuse ne firent que s'agrandir pour embrasser les aiguilles du temps qui filait. Ça cliquetais, ça dansait, on aurait dit un paradis miniature habillé de sons du plus bel effet. 
Mais, il fallait bien quitter, l'endroit rêvé, l'endroit caché pour retourner aux quotidiens qui appelaient. Alors, la jolie chineuse, toute heureuse, s'en alla espiègle et pétillante emportant avec elle ses foulards joyeux et son regard au temps précieux. La journée était si belle...


Sortie fusée CD. L'engin 'LB5tet'.

 
"Méfiance" de LB5tet

Toujours un événement. Le plaisir de voir en réalité les imaginations hier encore rêvées. Trois titres du Loris Binot 5tet enregistrés par La Sauvage* (Thomas Milanese) au CIM de Bar-le-Duc, à brûle-pourpoint et en live direct comme en vrai
Cette histoire d'ailleurs de live direct comme en vrai à mine de rien son importance. Ben tiens. C'est un choix des vérités plus que des produits. La somme inscrite sur une galette d'un moment éphémère et one shot rempli d'envies et de faiblesses, tels quelles, sans ambages sans illusions sans projections. Boum.
Et ce bout de présent qui se faufile sur des morceaux de dix minutes prend des allures de saveurs inimitables, soli emboités dans les thématiques complexes, sans retour en arrière sans regrets, fil tenu au long cours, pari sur l'ensemble des instants gagnés plus que sur la réalisation de souhaits retravaillés, c'est une manière de jouer comme on écoute, à la poursuite des émotions (comme on peut comme on peut), mélange des genres, le studio au salon et tout en s'embrassant.

Voilà le skeud LB5tet, missile plat à réaction (peut être) excitante.



Kiss cool.

 
mais quoi Honey, ça se cliques.... 

Macaron chaud, banana slip, Je vous résume l'histoire d'une fille et d'un type. Caramel mou, Caramel dur, Ainsi démarrent les plus belles aventures. Si vous m'offrez votre pastille, Je vous promets deux boules à la vanille. Bonbon, dragée, roulé "surprise", L'amour, Honey, est une gourmandise. Pralines et chocolats, Berlingots, cacahuètes, Caramel, esquimaux, La petite gâterie... La douceur, la châterie. Qui n'a pas son paquet ? {Chœurs:} Bonbons, Qui qui veut des bonbons ? Bonbons, L'amour c'est tout bon, c'est du bonbon.Tarte aux pruneaux, baba fourré, Le chariot de madame est avancé. Ma bonbonnière est à deux pas. Que diriez-vous d'une barbe à papa ? Dans la charlotte, faut des noisettes, Le doigt de beurre en sus dans la suzette. Sous la forêt noire, le coulis Et sur le bâtonnet, le sucre d'orgie. Demandez vos pistaches. Exigez nos surprises. Allons-y les gars et les filles. En avant, les gourmands : Sus à la gourmandise. Pour qui sont ces succulences ? Sous l'ananas, dans son sirop, Moi je reprends du petit abricot. On s'entremet, la nuit le jour. On fait mumuse comme des petits fours. Sous le papier de la sucette, Se dissimule la grosse bébête. Bonbon, dragée, roulé "surprise".

L'amour, Honey, est une gourmandise.


ca se cliques pardi !
(pour que vive les cancres qui matent les lolos des louloutes du tableau) 

L'infini infiniment petit.



La vague attente en forme de minuscule absence. La conjoncture tranquille, juste un peu malmené par le quotidien en suspens. Le rien en forme de passe-temps, mouvement obligé, hobby passe-murs de pensées perplexes. Une parenthèse légèrement entrouverte dans le cours des grands desseins. Parachute.

Puis l'anodin change de lois et voici les perspectives qui se s'engouffrent à perte de vue, et voici les raisons qui changent de camp. L'infiniment petit planqué que l'on n'avait pas vu se donne brusquement des airs de grand guignol, invisible et gigantesque, impalpable et implacable, ca s'immisce, ca se déverse, se précipite, déferle déboule barouf, une décharge et Blam! le Bang Bang !

Le quantique* est maintenant aux basses œuvres, comme tout devient insondable, comme tout devient Himalayen.
L'absence riquiqui en enfer prodigieux ? Le basculement des sens dans le monde illisible pouvait se mater de loin. Mais, c'est étrange. A peine croyable. Le microscope des sensations joue subitement de drôles de tours à la mécanique classique. L'autre échelle à porté de réel. Là, des tsunamis minuscules ravagent les corps soudains assaillis, de lilliputiennes tornades s'engouffrent de pores en pores, et ici encore, des champs de peau tressaillent de frémissement titanesques, le corps en feu, le reste en délirium tremens. C'est un pandémonium en miniature. C'est aussi c'est ainsi. Du fond des émois se presse d'énormes et menues impressions emportant cœur et raison, lessivant réflexions et clairvoyances et noyant ce qui peut bien encore rester de conscience.
La tectonique de l'insignifiant est en marche. Flash, négatif de valeur, et le zéro absolu* entité qui pousse à la brulure. Bel exemple aux allures de sophisme mais résolu à l'irrésolue bien réel, embrasant les jours et l'air et les enveloppes charnelles.

Quand les mondes miniatures gouvernent le monde niveau 1 et font sauter tout le tableau électrique, l'imperceptible King des sensations. Qui l'eut cru. Tout cru. L'absence ou le rien, gigantesque et infini infiniment petit.

jeudi 10 février 2011


il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse