lundi 30 avril 2012

Ne rien lâcher, et tenir le pas gagné !

Adieu
¯¯¯¯¯¯¯¯
L'automne, déjà ! - Mais pourquoi regretter un éternel soleil, si nous sommes engagés à la découverte de la clarté divine, - loin des gens qui meurent sur les saisons.
L'automne. Notre barque élevée dans les brumes immobiles tourne vers le port de la misère, la cité énorme au ciel taché de feu et de boue. Ah ! les haillons pourris, le pain trempé de pluie, l'ivresse, les mille amours qui m'ont crucifié ! Elle ne finira donc point cette goule reine de millions d'âmes et de corps morts et qui seront jugés ! Je me revois la peau rongée par la boue et la peste, des vers plein les cheveux et les aisselles et encore de plus gros vers dans le cœur, étendu parmi les inconnus sans âge, sans sentiment... J'aurais pu y mourir... L'affreuse évocation ! J'exècre la misère.
Et je redoute l'hiver parce que c'est la saison du confort !
- Quelquefois je vois au ciel des plages sans fin couvertes de blanches nations en joie. Un grand vaisseau d'or, au-dessus de moi, agite ses pavillons multicolores sous les brises du matin. J'ai créé toutes les fêtes, tous les triomphes, tous les drames. J'ai essayé d'inventer de nouvelles fleurs, de nouveaux astres, de nouvelles chairs, de nouvelles langues. J'ai cru acquérir des pouvoirs surnaturels. Eh bien ! je dois enterrer mon imagination et mes souvenirs ! Une belle gloire d'artiste et de conteur emportée !
Moi ! moi qui me suis dit mage ou ange, dispensé de toute morale, je suis rendu au sol, avec un devoir à chercher, et la réalité rugueuse à étreindre ! Paysan !
Suis-je trompé ? la charité serait-elle sœur de la mort, pour moi ?
Enfin, je demanderai pardon pour m'être nourri de mensonge. Et allons.
Mais pas une main amie ! et où puiser le secours ?

Oui l'heure nouvelle est au moins très-sévère.
Car je puis dire que la victoire m'est acquise : les grincements de dents, les sifflements de feu, les soupirs empestés se modèrent. Tous les souvenirs immondes s'effacent. Mes derniers regrets détalent, - des jalousies pour les mendiants, les brigands, les amis de la mort, les arriérés de toutes sortes. - Damnés, si je me vengeais !
Il faut être absolument moderne.
Point de cantiques : tenir le pas gagné. Dure nuit ! le sang séché fume sur ma face, et je n'ai rien derrière moi, que cet horrible arbrisseau !... Le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d'hommes ; mais la vision de la justice est le plaisir de Dieu seul.
Cependant c'est la veille. Recevons tous les influx de vigueur et de tendresse réelle. Et à l'aurore, armés d'une ardente patience, nous entrerons aux splendides villes.
Que parlais-je de main amie ! Un bel avantage, c'est que je puis rire des vieilles amours mensongères, et frapper de honte ces couples menteurs, - j'ai vu l'enfer des femmes là-bas ; - et il me sera loisible de posséder la vérité dans une âme et un corps.

Arthur Rimbaud.

L'humour inconnu.




Lundi. Lundi triste ! Hum ! Allons... il suffit d'aller jeter un coup d'œil au site des voisins, merveille de trésors et d'incongruités. Une groseille dans la grisaille.





Les lendemains qui chantent.




Il va se passer quelque chose. Une chose incroyable, on dirait bien que mine de rien le monde va changer non pas de nature mais de vision. L'idéalisme est à vivre et non à prouver, c'est lui qui fait courir devant, le vent frais dans les idées. Oser, tenter, et aimer ce qui rassemble et fait sourire les joues rougies de plaisir d'un avenir juste et partagé. Et oui et oui, la pari des uns avec les autres est entre les mains d'un lendemain matin que l'on peut réveiller.


vendredi 27 avril 2012

Simple comme... un autre chemin.




Suffit de prendre le chemin de traverse, passer outre les prévisibles, être inventif. Il serait dommage de ne s'en tenir qu'aux réalités proposés. Il serait dommage de réduire le possible à ce qui est simplement déjà balisé. 
Il existe une île aux mirages, un endroit sans attaches et sans certitudes, où tout ce qui peut s'improviser peut se fabriquer. Une émotion sans savoir.

Hey bab' ! Take a walk on the wild side* !



L'érotisme de polaroid.



Guy Bourdin*. Et ses polaroids érotiques (pas que pas que). Quand le glamour moderne - il à travaillé pour Vogue - s'émancipe et prend ses ailes à son cou pour filer dans les hautes atmosphères*. David LaChapelle* avait fait de même et l'on retrouve dans ces polaroids un sentiment d'universel. Une question d'outre-corps, d'outre-sexe, d'outre-finalité séduisante. C'est l'attrait fétichiste de l'érotisme à portée philosophique*.

Et voilà aussi le surréalisme, et voilà aussi le télescopage des incongruités, des corps détournés aux poses suggestives annihilées. Une manière d'extraire un réel différent, enchanté, recrée de la banalité.
Il suffit parfois de peu de chose. Un regard, une juxtaposition, pour donner aux imaginations la liberté d'y puiser les horizons. Et l'insolite féminin comme intense excitation.










jeudi 26 avril 2012

Ciel ! Mon lit.




Entrailles (Cie Azimuts*) où l'électroacoustique de pleine nature. Encore une autre manière d'imaginer le son et cette sempiternelle question du caractère figé,  rapporté et artificiel des bandes-son. 

Comment arriver à y instiller l'illusion du vivant, le mouvement, le sentiment d'un lien avec ce qui est "ici et maintenant" ? Comment utiliser un espace sonore (l'extérieur) qui ne comporte que très peu de silence - et même si celui ci n'existe pas, on s'en éloigne encore plus fortement dans ce contexte. Comment dé-réaliser l'ambiance naturelle sans s'y substituer trop plastiquement ? Comment penser le temps des choses sonores dans un espace aussi actif ? Comment jouer la distance au centre des sens ? Comment penser l'acousmatique* (dis le nous Pythagore, dis le nous !) avec les contraintes techniques -  électriques ? Comment percevoir le volume d'ensemble d'une occupation anarchique d'un lieu par le public ? Comment être au plus proche du rythme d'un spectacle sans pétrifier les mobilités du hasard ? Comment faire s'embrasser l'acoustique belle demoiselle et l'amplifié bel Apollon ? Comment bouleverser la "rue" sans... perdre la boule !

Alors voilà. l'air pur de la campagne est un pari. Une situation qu'il faut troubler avec délicatesse mais aussi avec audace.


Rendez vous à Bar-le-Duc au festival Renaissances* les 6 et 7 juillet et à "Chalon dans la Rue"* et dans le IN fin juillet pour le résultat.




 


Sens de marbre.

Gian Lorenzo Bernini. (1621-1622) 
"le rapt de Proserpine", malheureusement*



Et si même le figé provoquait ce trouble des chairs touchées ? L'art des pierres transpercées par l'idée, l'envie et l’inouïe d'une évocation remplie d'un geste de grande sensualité. Du coup on se demande. 

Ouioui, ce qui à été est et reste toujours un été. 

Gravé dans le marbre d'un moment à part et vibrant toujours de ce feu des présents occupés. 

Les doigts qui s'enfoncent et pelotent comme un mirage d'outre-réalité mais chargés des êtres de pensée. Voilà donc la possibilité d'une conservation des sensations, la mise en boite de l'universel, la sculpture d'un passé dessiné d'avenir flambant - neuf. 

L'age de pierre traverse les époques et garde pour soi la belle aventure, cette histoire unique et sans limite, l'étonnant vent frais. Et la courbure cambrée des éternités excitées.



Et parfois, tout l'amour dans un baiser.


Sex fantaisies. Sacré Crumb !



mercredi 25 avril 2012

°

ça se clique pour sur

Bip Bip.

le bel art brut d'André Robillard*

Il faut être un astronaute, un cosmonaute, survoler les étendues inconnues, savourer les plaisirs défendus, plonger dans les atmosphères, d'éther ! Il faut être un enfant, un marmot, s'amuser des drôles de réalités, croire au Père Noël et en ceux qui pensent pouvoir voler ! Il faut être un artiste, un naïf, aimer tous les à côtés comme si plus rien ne comptait, ne plus buter sur les passés qui fuient devant l'avenir enjoué ! Il faut être un croyant chantant, en rien en tout mais surtout en ça aux forces de l'esprit et de ses inventions joyeuses ! Il faut ne parcourir que le présent, celui qui soulève les pieds accrochés, celui qui libère les espoirs et fait vivre les corps enlacés ! Il faut tenir l'envie, le vol en l'air, la curiosité élective et le désir des âmes surprises ! Il faut être là ou là ou encore là et partout et pour tout, glisser dans les possibilités - et se délecter de ce baiser ! Il faut savoir plonger dans le grand soir des continents sauvages, les lieux fouettés par les vents et déchirés d'incandescences ! Il faut sauter, à pied joints, les yeux ouverts, en voyeur des délices et des obscénités, en gourmand de ces parfums sucrés/salés, en éclaireur des explorations et des chasses aux trésors cambrés ! Il faut être luron lascar foutraque au milieu des quotidiens bac-à-sable, matou aérien et monte-en-l'air des tristesses terrestres, affamé des joies éphémères et papillon aux immenses prairies ! Il faut le devant le pas gagné l'ivresse des belles et des boites à souvenirs ambrés, il faut les conquêtes de l'inutile, le plaisir des riens et le sens de l'infini, il faut ne pas savoir ce qui va arriver et se laisser porter aujourd'hui ou tout à l'heure ou là maintenant comme si la plume des imaginations révélait la vérité au delà des réalités, il faut désirer oui l'impatiente fébrilité d'un déshabillé d'un regard mouillé d'un frisson de complicité, il faut ne pas fermer ce qui n'est pas encore créé, laisser venir l'insoupçonnable l'inimaginable l'incroyable, tenter d'en construire ce qui n’a jamais encore été, et voir après ! Il faut sentir toucher embrasser avaler croquer déguster saliver laisser trainer une langue de passionné, débusquer insatiable le gout de la cerise des corps inventifs des jours sans retenues des chants de plaisirs ! Il faut être ainsi d'amitié d'amour de non-encore-inventé ! Il faut il faut il faut de suite se jeter comme un loup sur tout ce qui bouge frisonne offre s'offre illumine et la beauté des belles et des uniques et la couleur des inouïs et ce lendemain qui chantonne et fredonne l'espoir des ensoleillés et tutti ! Il faut encore toujours chaque jour rêver ceci ou cela, s'embarquer ivre en coquille sur les temporalités, surfer comme un fou sur le flou des possibles, se damner, oser, et s'abandonner ! Il faut mais oui mais oui voler ! Il faut ouvrir les cœurs et les prunelles, ouvrir les corps et les appétits, essayer et se tromper, virer trop tard, accélérer, déraper, se souvenir comme une pierre millénaire des merveilles frôlées ! Il faut être décidément effrontément sans raison sans explications au jour le jour et avec grand sourire !

Non ?



Et ouais !



Plouf plouf.






mardi 24 avril 2012

Corps dé-construit.



"Body Building" de la Cie La Soupe* donc. Où le corps sonore et le corps tout court se rejoignent, emberlificotés, démantibulés, précaires. C'est une histoire de frontière et de déséquilibres. Le point de bascule d'une rencontre qui ne se met pas seulement en scène elle-même mais aussi l'universelle histoire des compositions sociales. See you les 25 26 27 juillet à Phalsbourg, on en reparlera.




lundi 23 avril 2012

Bah.




Blow blow blow (quel job !).




Quand d'aucuns pensent Coffee & Cigarettes*, d'autres se laissent aller à la caféine et au souffle. 
Coffee & Sax. Les petits matins dans lesquels l'esprit fait trempette  ressemblent à un no man's land de pensées encore embrumées et en train de se réveiller. Cet indistinct moment des potrons-minets. 
L'innocence lorsque l'on rêve* s'envole petit à petit et la réalité reprend le cours des choses. Il ne reste finalement qu'une petite rosée parfumée autour des idées, un beau vestige coloré des ce qui s'est passé. 

Les vies immenses d'avant le levé se sont évaporées ; mais leur traces signent la beauté des envies libérées.

Allez hop ! Blow, blow blow !

 


L'histoire, le présent, le free, la beauté, cette sauvage !



dimanche 22 avril 2012

La la laaaa...



"Si nous faisons quelques fois ce grand rêve émouvant 
de vivre simplement ardemment sans rien dire". 
Rimbaud 


Et si le soleil se levait ?



... par un beau dimanche d'esprit, qui sait, l'intelligence...
... la politique comme envie de lendemain...
... et ce joli mois de mai qui donnerait à espérer...
... une solidarité ensoleillé...
... le plaisir des amours dégustés dans un pré...
... un désir ouvert et rempli de générosité...
... le rouge d'une passion dévoré...
... le fruit sucré au bord des lèvres de cette idée...
... le regard plongé dans un avenir décolleté et parfumé...
...cette odeur fleurie qui flotte sur les regards enthousiasmés...
... l'été où tout pouvait se réaliser...
... on dirait on dirait on dirait...
... que la belle parole et les corps pleins d'esprits libérés...
... se donneraient la liberté de jouer...
... et ce souhait jamais éteint jamais épuisé...
... d'un demain partagé, qui fait rêver...


Chouette ! Demain, on est en mai !


samedi 21 avril 2012

Ouah ! Ouah ! Ouah !

E4 B3. Coulé.



Les belles de pistache, pralines de sirène qui dentellent l'eau la profilent l'animent - et la rendent si verte ; les jolies de bord de berge, qui posent, qui s'étirent et se donnent à qui veut bien découvrir l'hypnotique miroitement des beautés aquatiques. 
Sacrées courbes cambrées et corps fuselés, culs d'enfer et les yeux d'altitude de celles qui se sentent regardées comme si de rien n'était ; on dirait un paysage, un théâtre des attractions électives, une foire à féérie, ou le bel été qui pointe le bout de son nez.
L'érotisme des corps à peine mouillés, colorés de reflets frais et laissés au vent des regards subjugués. Tout le monde connait ce monde silencieux des délicates séductions aux superficies baignés. Chaloupé par l'onde des shorty ou des body ou des bikini, le cœur atomisé d'un coup de plongeon pourtant discret, l'unique vaguelette en déshabillé, les lèvres au bord du bord et les prunelles crocodiles qui caresse l'horizon du bassin troublé.

Les belles de pistache et leurs corps délicieusement moulés touchent et coulent les éblouis bouches bée.



Rebelle, ma belle punkette !



Hop, des extrait de Filiamotsa Soufflant Rhodes à la brasserie "La Rebelle" de Giromagny, juste après le ballon d'Alsace. Parfois dans les coins reculés des Vosges, il y à comme une ambiance de veillé, peau de vache et bière locale, et les sons emballés. Vraoum !



vendredi 20 avril 2012

Et comment !

Ça se clique ! Car dessous...


Enivrez-Vous

Il faut être toujours ivre.
Tout est là:
c'est l'unique question.
Pour ne pas sentir
l'horrible fardeau du Temps
qui brise vos épaules
et vous penche vers la terre,
il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi?
De vin, de poésie, ou de vertu, à votre guise.
Mais enivrez-vous.
Et si quelquefois,
sur les marches d'un palais,
sur l'herbe verte d'un fossé,
dans la solitude morne de votre chambre,
vous vous réveillez,
l'ivresse déjà diminuée ou disparue,
demandez au vent,
à la vague,
à l'étoile,
à l'oiseau,
à l'horloge,
à tout ce qui fuit,
à tout ce qui gémit,
à tout ce qui roule,
à tout ce qui chante,
à tout ce qui parle,
demandez quelle heure il est;
et le vent,
la vague,
l'étoile,
l'oiseau,
l'horloge,
vous répondront:
"Il est l'heure de s'enivrer!
Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps,
enivrez-vous;
enivrez-vous sans cesse!
De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise."

Baudelaire

Mademoiselle.




excusez-moi mademoiselle
car j'ai plongé dans votre décolleté

mais c'était l'été
et tout ce qui volait 
se retrouvait léger
dans votre décolleté
dans votre décolleté

il y avait comme un vent frais
protégé un peu camouflé
et voilà que sans m'en rendre compte
je me suis senti attiré
je me suis senti aspiré
comme un astronaute catapulté

excusez-moi mademoiselle
car j'ai plongé dans votre décolleté
panaché d'un gout ambré coloré
et c'était c'était c'était
aaah, c'était... l'été

excusez-moi mademoiselle
car j'ai plongé dans votre décolleté

et je l'aurais sans retenue aimé
et je l'aurais délicatement désiré
et je l'aurais simplement observé
et  je crois bien dévoré
de deux yeux tout émerveillés

mais, dites mademoiselle !
ne m'en voulez pas
ne m'en voulez pas
d'avoir tant apprécié ainsi
comme un voleur, un monte-en-l'air
un rêveur de belles bagatelles
la couleur des beaux jours
et l'atmosphère si particulière
de votre décolleté
de votre décolleté



Tendu comme une baleine de parapluie.





Le geste et le son sont parfois un drame. Tout comme le pin chantait dans les mines juste avant de céder, il y à des danses et des musiques à la frontière d'une rupture. C'est un drame, une histoire, un équilibre précaire et un vaste monde. A la limite, on pourrait se dire que les lois de la physique ne sont pas les mêmes lorsque tout est sur le point de chavirer. Amour, extase, bascule, et ce point au centre duquel d'un coup d'un seul tout change. C'est l'état des musiques lorsque sur scène elles se promènent en se pensant sans fins, c'est ce moment d'un baiser où la Terre entière ne tourne plus que pour embraser les esprits mêlés, c'est aussi cet instant décrit par l'écriture d'une musique, ce drame donc, où tout l'équilibre ne tire sa force que de son éphémère. Il faut y sauter à pieds joints... et on verra bien.



jeudi 19 avril 2012

Bonjour Azéotropes !




JT Mirabelle TV


Le 17 mai au Musique Action
Piano, Rhodes, compositions Loris Binot / trompettes, bugle, objets Joseph Ramacci / saxophones alto, baryton Antoine Arlot / saxophone ténor Christophe Castel / batterie Michel Deltruc / alto Annabelle Dodane / violoncelle Stan Duguet / violons Sonia Gasmi, Madeleine Lefebvre / guitare, voix Denis Jarosinski / accordéon, scénographie Emilie Skrijelj.

Un beau projet qui épingle cordes et vents autour d'un jazz démantibulé, ouvert, overboosté !



Le joli mois de mai arrive ! Le joli mois de mai approche !


Les belles d'antan.

 tapisseries de Roubaix





mercredi 18 avril 2012

Hopla !


L'INTERNATIONALE

Couplet 1 :
Debout ! les damnés de la terre !
Debout ! les forçats de la faim !
La raison tonne en son cratère,
C’est l’éruption de la fin.
Du passé faisons table rase,
Foule esclave, debout ! debout !
Le monde va changer de base :
Nous ne sommes rien, soyons tout !

Refrain : (2 fois sur deux airs différents)
C’est la lutte finale
Groupons-nous, et demain,
L’Internationale,
Sera le genre humain.

Couplet 2 :
Il n’est pas de sauveurs suprêmes,
Ni Dieu, ni César, ni tribun,
Producteurs sauvons-nous nous-mêmes !
Décrétons le salut commun !
Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l’esprit du cachot,
Soufflons nous-mêmes notre forge,
Battons le fer quand il est chaud !

Refrain

Couplet 3 :
L’État comprime et la loi triche,
L’impôt saigne le malheureux ;
Nul devoir ne s’impose au riche,
Le droit du pauvre est un mot creux.
C’est assez languir en tutelle,
L’égalité veut d’autres lois :
« Pas de droits sans devoirs, dit-elle,
Égaux, pas de devoirs sans droits ! »

Refrain

Couplet 4 :
Hideux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du rail,
Ont-ils jamais fait autre chose,
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres-forts de la bande,
Ce qu’il a créé s’est fondu.
En décrétant qu’on le lui rende,
Le peuple ne veut que son dû.

Refrain

Couplet 5 :
Les Rois nous saoulaient de fumées,
Paix entre nous, guerre aux tyrans !
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l’air et rompons les rangs !
S’ils s’obstinent, ces cannibales,
A faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.

Refrain

Couplet 6 :
Ouvriers, Paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs ;
La terre n’appartient qu’aux hommes,
L'oisif ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent !
Mais si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins disparaissent,
Le soleil brillera toujours !

Simple comme de la musique.


Ah... Twin peaks....





et tout et tout et tout*

mardi 17 avril 2012

Boum !

Le mur des pensées.




Le café des Marguerites est un coin secret, un endroit à part, protégé. Simple mur des pensées, mais où file le temps de se prélasser - et imaginer. Le café des Marguerites est une bouée des quotidiens glacés, un bel endroit où se reposer, une merveilleuse idée - de dernière minute. Le café des Marguerites respire l'air frais, c'est fou, mais on dirait bien qu'il ne disparaitra jamais, c'est dire son éternité - préservée. Le café des Marguerites est un café de souvenirs joliment troussés, bien parfumés et agréablement, délicatement, conservés. Le café des Marguerites est vraiment le dernier des salons avant la réalité, une rue à traverser et voilà le temps passé - et les douces pensées envolés. 

Heureusement, le café des Marguerites sera comme chaque lendemain ouvert au vents des intérieurs d'été !


lundi 16 avril 2012

Les sons qui transpirent.

C'était au Hublot, en février, à Nancy, et 300 corps dansaient aux sons partagés. Parfois les concerts ressemblent à une grande communion des plaisirs. Tout va, tout file, tout se faufile entre les esprits disponibles à ce qui se donne et à ce qui s'échange. 
Comment savoir. C'est sans prévision, sans recette, sans certitudes. L'amoureuse situation qui tombe soudain et transporte ce qui s'y trouve. Faut de suite y plonger, et on verra après.



Les balances kitsch.